À Propos de moi

Dans chaque chose de la vie, il y a du bon.

Je n’aurais sans doute pas dessiné sans cette fichue pandémie.

Je m’appelle Anne Sibireff, je suis née en France le 30 mai 1973, en Normandie, berceau de l’Impressionnisme.

https://www.seine-maritime-tourisme.com/fr/je-decouvre/cote-d-albatre/impressionnisme.php

Pour faire simple, je crois que c’est grâce à mon père, Jean-Jacques Sibireff, que j’ai senti ce chatouillement au bout de mes doigts et que je me suis barbouillée joyeusement de pastel ces dernières semaines. Effectivement, c’est lui qui nous a offert à mes 4 soeurs, à mon frère et à moi-même, les multiples occasions de découvrir les joies de peindre à l’eau, à l’huile, sur papier, sur soie ou sur bois, Et ce, dès notre plus jeune âge. La couleur, les pinceaux, les pastels et crayons, tout nous était permis.

Je travaille dans les langues et la communication depuis le début de ma vie professionnelle. Le multiculti, ça nous connaît! Pour le meilleur et pour le pire. Je jongle donc entre le boulot, mes magnifiques 4 enfants et les joies et responsabilités qui les accompagnent. Notre famille est, je crois, plus ou moins typique de notre époque. Nous sommes une famille européenne recomposée.

En 2014, nous avons dû tous déménager à Rome car une mission aux Nations Unies avait été confiée à, mon mari, Thomas. Bref. Un nouveau défi, une accélération dans nos vies. Je crois d’ailleurs que mes choix de vie, ont mis entre parenthèses le dessin jusqu’au confinement imposé par cette sacrée Covid19. Comment garder le cap et vivre harmonieusement, tous ensemble? Je voulais «montrer l’exemple» à mes enfants et profiter de tout ce temps qui s’était libéré dans mon agenda tout à coup. Sortir de cette période très compliquée en pouvant dire que j’avais mis à profit toutes ces heures. Ce moment inconsciemment attendu est arrivé. Il faut dire que ça faisait presque 5 ans que je mijotais ces couleurs dans un coin de mon cerveau. Pendant mes seances de natation ou si je courais, mon esprit gambadait souvent dans l’Appia. Et quand je me suis assise à mon bureau, surplombant ces verts qui s’empourprent souvent, une douce liberté apaisante m’a alors submergée. Je me suis souvenue de Baudelaire, Monet et j’ai dessiné des heures et des heures en écoutant souvent les Chemins de la philosophie ou le cours de l’histoire, https://www.franceculture.fr/emissions/les-chemins-de-la-philosophie ou mes playlists qui me portent vers des souvenirs, mes idées intimes.

Une chanson qui m’accompagne. https://www.youtube.com/watch?v=LnHoqHscTKE

De fil en aiguille, la chance m’a souri et voilà que je peux exposer mes pastels colorés au cœur du Parc de l’Appia Antica dans l’ancien moulin. C’est formidable car la majeure partie de ce que j’ai finalement couché sur papier  s’inspire des expériences sensorielles, morales et spirituelles ressenties sur la Regina Viarum. http://www.parcoarcheologicoappiaantica.it/storia/lappia-ieri/regina-viarum/

L’ aventure continue car, portée par mes enfants, mon mari, mes amis, je n’arrête plus de colorer l’Appia!